Photophore-citrouille

Voici ce que l’on peut faire pour égayer nos balcons ou nos intérieurs pour Halloween : des photophores en forme de citrouille.

SAMSUNGFabrication :

– Découper le haut de la citrouille ou du potimarron comme si c’était un chapeau.

– Creuser l’intérieur de la citrouille pour enlever toute la chair, mais laissez-en suffisamment (environ 1,5 cm d’épaisseur) pour plus de solidité.

– Dessiner des yeux et une bouche sur la citrouille. Creuser ensuite avec un couteau ou cutter la peau de la citrouille en suivant ces dessins.

– Badigeonner avec une éponge imbibée d’eau de javel l’intérieur de la citrouille et de son chapeau afin d’éviter que des moisissures se forment trop rapidement.

– Laisser sécher à l’air libre une journée.

– Une fois l’intérieur sec, vous pouvez le saupoudrer d’une épice de votre choix (la cannelle par exemple) pour qu’une fois ce photophore allumé, cela dégage une odeur agréable.

Du progrès pour les droits de l’enfant

25eme anniversaire droits enfantA l’occasion du 25ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la secrétaire d’État à la Famille, Laurence Rossignol, a fait le déplacement à New-York pour ratifier au nom de la France le 3ème protocole, qui autorise un enfant à saisir directement le Comité des droits de l’enfant de l’ONU.

Cette ratification représente, selon les propos de la secrétaire d’État du 18-11-14, une rupture : « C’est un message fort envoyé à l’ordre judiciaire et à toute la société. il remet l’enfant à sa place, le considère comme un sujet de droit, restitue sa parole. […]

L’enjeu aujourd’hui est donc bien de positionner les droits de l’enfant à la hauteur des droits de l’Homme. »

Profitant de l’opportunité de cet anniversaire, Laurence Rossignol a appelé à « une prise de conscience collective » de la société française concernant les punitions corporelles envers les enfants, et souhaite que la société civile se saisisse du sujet avant de légiférer.
« Le Code civil prévoit déjà que les violences interpersonnelles sont proscrites. Il y a une dérogation pour l’exception éducative.
Il faut simplement faire disparaître cette exception éducative des habitudes et des certitudes des parents. […] On reste bien souvent impassible devant les gestes de violences commis à l’égard d’un enfant.

violencePar cette apathie, on considère que l’enfant est un objet, un sujet non pas de droit, mais de propriété.  » a-t-elle affirmé.

Comme les atteintes aux droits des femmes ont été combattues, Laurence Rossignol estime que les violences faites aux enfants sont tout aussi inacceptables car « la violence sur les enfants c’est la dernière violence légale qui s’exerce […].

On intervient lorsqu’on est témoin de violences sur un adulte, ou même sur un chien. On reste souvent impassible devant les gestes de violences commis à l’égard d’un enfant.

Les conséquences c’est un manque de confiance, d’estime de soi qui suivra l’enfant pendant son adolescence et à l’âge adulte.
Les conséquences c’est aussi un risque de reproduction sociale plus important.

 » La secrétaire d’État chargée de la Famille veut donc faire évoluer les mentalités en douceur. Un colloque sera organisé en février à cette fin.

Source : JDPPetite Enfance, janvier/février 2015, N°92.